SODIBAS / NYLONPUR |
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Cervin Tentation Gerbe Carnation |
Cervin et Gerbe sont complices depuis toujours pour habiller les jambes féminines. Mais chaque marque a des spécificités qu'il convient de connaître pour avoir un look et un port parfaits. Dix ans semblent séparer les bas fully fashioned Cervin et Gerbe : le premier a l'apparence d'un bas de 1953, le second le look d'un bas de 1963. Voici les détails qui en font la différence et la complémentarité : Revers, sous-revers et renfort de la semelle Les bas Cervin comportent des cercles d'ajourés dans le sous-revers. Il nécessitent plus de temps pour êtres réalisés mais donnent un décor à la jambe qu’on ne trouvait que chez les pin-ups de 1945. De plus, il est possible, dans le métier à tricoter de Cervin, de mettre en picots, ou ajourés, certaines informations, comme la finesse du fil utilisé et la gauge (1), la densité des aiguilles fixées sur la fonture, par pouce et demi. On peut donc inclure au processus un détail de fabrication en amont, très spécifique comme il était courant de le faire à l’époque. Enfin, le renfort au talon, la semelle et le renfort aux orteils, en 30 deniers (2) et non en 15, sont différents sur le bas de 1953, qui était davantage un bas d’usage nécessitant une semelle plus solide, qu’un bas d’agrément ou de sortie comme l’était le bas Gerbe en 1963. Le bas Cervin est plus authentique et s’accorde donc mieux avec une tenue vintage, surtout dès le moment où le sous-revers est apparent. Le bas Gerbe a aussi un avantage. Apparu à une date qui correspond pratiquement à la fin de fabrication de masse des bas à coutures, il a une ligne plus épurée. Son graphisme est plus simple : il n’a ni ajourés, ni d’indications de gauge et de finesse de fil dans le sous-revers. Il comporte aussi une semelle de 30 deniers, mais beaucoup plus étroite, qui ne risque pas de déborder avec de fines sandales à talons hauts. Ce qui serait le cas avec le bas Cervin. C’est ce type de bas qui accompagne régulièrement les élégantes sur les podiums de la haute couture. Le « keyhole » Autre différence, le « keyhole » ou trou de finissage qui garantit l'authenticité d’un bas à coutures diminuées, est un peu plus développé sur le bas Cervin. Il est plus discret sur le bas Gerbe, mais possède la même fonction d'ajustement sur la cuisse. Question d'esthétique, à l'élégante de décider. La tenue sur la jambe A l’époque il y avait 21 tailles de bas. 7 longueurs de bas (de 0 à 6) se déclinaient sur 3 volumes de jambes (fines, moyennes ou fortes). A l’heure actuelle on trouve encore chez Gerbe des tailles de 0 à 5 et chez Cervin de 1 à 6. Mais indépendamment de cela, le gabarit moyen de référence n’est pas le même chez les deux marques. Les dimensions du revers et du sous-revers varient : chez Gerbe elles ont été adaptées de manière raisonnée à des jambes moyennes. Par ailleurs un bas ne doit pas exercer à ce niveau, de la contention, même sur une jambe un peu forte. Il doit coulisser et être mis en tension grâce à la seule élasticité des jarretelles. Le bas Gerbe possède un diamètre de revers et de sous-revers plus développé, qui permet une remise en place plus aisée même sur des cuisses plus généreuses. Plus large mais aussi plus haut il met aussi mieux en valeur la nudité du haut de la cuisse. Vous savez tout. Il vous reste, Madame, à choisir votre look ... ou Monsieur, son look ! (1) Plus le chiffre de la gauge est élevé et plus le bas est finement tricoté. (2) Denier : poids en grammes pour 9000 mètres de fil de nylon. 15 deniers = 15 grammes pour 9 km de fil. Plus le chiffre des deniers est réduit et plus le bas est fin. On trouve parfois l'unité Décitex : 1 gramme pour 10 km de fil. |
Photos NylonPur |
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